Le lien entre accompagnant et accompagné.e
- Agathe Dhuicq
- 5 mai
- 2 min de lecture
= une alliance au cœur du chemin thérapeutique
L'accompagnement que je propose s'inscrit dans une approche profondément humaine, sensible et engagée. Bien au-delà d’un échange de techniques ou d’outils, il s’agit d’un espace de rencontre, où se tisse une relation singulière entre deux personnes : l’accompagné·e et l’accompagnant·e.

Une posture différente de la psychologie classique
Si ma pratique s’inspire parfois d’outils issus de la psychothérapie, elle s’en distingue par le cadre que je choisis d’y poser. Contrairement à une posture "neutre" ou analytique que l’on peut retrouver en psychologie conventionnelle, je m’engage pleinement dans la relation. Pas en me confondant avec l’autre, mais en étant présente, à l’écoute, avec tout ce que je suis.
Ici, le lien n’est pas accessoire. Il est central. Il n’est pas mis à distance, il est travaillé. Il devient même un moteur puissant de transformation.
Un lien de confiance… mais pas un lien flou
Ce lien est avant tout un espace de confiance. Un lieu sûr, dans lequel l’accompagné·e peut déposer ce qui est là, sans peur du jugement. Cette confiance, je la construis avec honnêteté, transparence et présence. Elle n’est jamais imposée, elle se gagne au fil des séances, parfois dès les premières minutes, parfois après un peu plus de temps.
Mais attention : ce n’est pas parce que l’échange est chaleureux qu’il est sans cadre. Mon rôle n’est pas celui d’une amie ni d’un miroir passif. Je suis là pour guider, parfois confronter avec bienveillance, toujours avec respect. C’est dans ce juste équilibre entre proximité et solidité professionnelle que la sécurité s’installe.
Une relation incarnée pour un chemin plus profond
Travailler avec les émotions, avec l’énergie, avec le corps et les mémoires, demande une qualité de présence qui dépasse la théorie. Il s’agit d’être là, vraiment. De sentir, d’écouter ce qui ne se dit pas toujours avec des mots. De respecter le rythme de l’autre, tout en gardant en ligne de mire la direction du travail.
Dans cet espace, chacun·e reprend sa responsabilité. Moi, en tenant le cadre, en posant les limites, en proposant des outils adaptés. L’autre, en s’impliquant, en osant dire, en s’autorisant à transformer.
Ensemble, nous co-construisons un chemin de libération.
Je crois à cette manière d’accompagner : impliquée, structurée, respectueuse, et profondément humaine. Parce que chaque lien thérapeutique est unique. Et que c’est souvent dans cette rencontre authentique que commence la vraie transformation.
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